"Fais moins de bruit Guillaume on va réveiller la vieille!!"

Bon faut dire qu'on avait pas choisi la facilité en essayer de rentrer en pleine nuit dans une maison qu'on ne connaissait pas la veille sans shooter dans un truc, car bien entendu on avait quelques verres dans le nez. Heureusement que le pub n'était pas loin, sinon je sais même pas si on aurait retrouvé notre chemin avec tant de facilité.

La maison était ancienne et assez petite, c'est souvent l'impression qu'on a avec ces maison mitoyennes. Elle était répertoriée comme chambre d'hôtes, mais je me demande encore comme elle pouvait figurer sur un guide touristique. Heureusement qu'on est moins regardant quand on est jeune!!

Nous avons fini par retrouver le chemin des chambres non sans mal, mais pas mécontents de pouvoir enfin se poser un peu. Ca faisait seulement deux jours qu'on sillonnait les routes anglaises mais les excès commençaient déjà à peser lourd en fin de soirée.

Il était convenu que Guillaume, seul homme parmi les trois femmes, aurait la première chambre composée de lits jumeaux, tandis que les filles se la jouerait "on reste entre filles et on se serre dans le grand lit". Mais la soirée au pub changea le planning. Guillaume nous proposa de prendre l'un des deux lits, après tout on était entre adultes et ce serait quand même plus confortable pour nous les filles de pas avoir à se serrer toute la nuit.

"Ouiais c'est clair ça sera mieux" répondis-je

Elise me jeta un regard complice enjolivé d'un petit rictus qui voulait tout dire.

Bien entendu que c'est moi qui voulait profiter de ce faux prétexte pour prolonger la soirée. Il faut dire qu'avec Guillaume on s'était pas mal titillé, flirtant gentillement et excitant chacun la curiosité de l'autre toute la soirée durant. Tout n'avait été d'allusions, effleurements, tout en discrétion mais suffisant pour attiser mon désir.

Après avoir enfilé une tenue plus légère et brossé mes dents, je fis mine d'aller m'installer dans mon petit lit, lui étant déjà dans le sien.

"Bon ben..... bonne nuit" lui lançai-je

"Il fait pas bien chaud, tu devrais me rejoindre on serait mieux" dit-il en accompagnant ces mots d'un regard on ne peut plus explicite

Le signal était donné, et un sourire plein de malice me trahit.

Je m'engouffrai dans ce lit où je pouvais déjà sentir la chaleur de son corps. Il était en caleçon, et sa peau était agréablement chaude, un vrai truc d'homme. Il posa sa main sur ma joue et m'embrassa. Ses lèvres étaient tendres et incroyablement agréables. Lui qui dégageait dans la vie une attitude si sûre de lui affichait dans ses baisers une délicatesse si saisissante qu'il n'en était que plus excitant. Nos mains faisaient doucement la connaissance de nos corps, et je ne pouvais cesser de l'embrasser.

Lentement, il me déshabilla, alliant caresses délicates et plus appuyées. Hors de question pour moi de le laisser en reste, mes caresses suivaient les siennes, jusqu'à glisser ma mains dans ce caleçon qui devenait gênant. Je me redressai et le lui retira. Son sexe en main, je posai ma bouche sur son torse, que je parsemai de baisers. Sa queue était ferme, et je ne résistai pas longtemps avant de la mettre en bouche. Chaque geste, chaque coup de langue était réalisé avec délicatesse et parcimonie; rien ne pressait, et je voulais savourer chaque seconde de ce delice. Jamais une simple fellation ne m'avait autant excitée. Et quand l'envie de sa queue en moi se fit trop forte, je remontai son corps allongé pour prendre place sur lui.

Il mit le préservatif, et je vens me placer sur lui. Il fit soudain chaud dans la pièce, et le corps abandonné sous les vas-et-vient, je ne pouvais me detacher de son regard. Mes seins rebondissaient et il se plaisait à les palper et les lecher, ce qui me rendit complétement folle. Conscient du plaisir procuré; il accéléra le rythme tout en continuant de palper cette poitrine qui continuait à danser pour lui. Bien vite je sentis le plaisir envahir tout mon corps; il me possédais et je lui était toute abandonnée. Il ralentis pour me laisser profiter de cet instant, ce que je fis avec délectation.

Il me serra contre lui et me fit m'allonger à ses côtés, m'insciter à lui tourner le dos pour me prendre en cuillère. Il s'introduisit de nouveau, avec douceur pour ne pas affoler mon clitoris encore sous l'effet de la magie des sens.

Il me fit l'amour, avec tendresse et fermeté, laissant ses coups de reins êtres seuls maitres de la situation. Je sentais sur mon cou sa respiration, coordonnée à ses mouvements, qui se faisait de plus en plus insistants, jusqu'à l'extase, quand je sentis ses muscles se contracter de sa queue se déverser dans son manteau de latex.

Il posa sa tête sur mon cou, faisant encore quelques micro aller-retour. je le laissai à mon tour profiter de cet instant, puis il se retira, enleva le préservatif et alla le jeter à la salle de bain attenante à la chambre. Quand il revint, c'est en toute simplicité que nous nous somme enlacés et avons passé le reste de la nuit ainsi, pour clôturant ce moment comme la fin de soirée avait commencé: dans la tendresse....